50 avenue de la Côte d'Argent, 33380 Biganos
Disponible aujourd'hui de 8h à 12h et de 13h à 19h
François Nebra
Psychologue clinicien et thérapeute familial à Biganos
Psychothérapeute enfants, adolescents et adultes
 
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Psychothérapie à Biganos (33380)

La psychologie

« La psychologie est la science qui a pour but de comprendre la structure et le fonctionnement de l'activité mentale et des comportements associés. Comme dans toute science, les connaissances psychologiques sont établies au moyen d'observations et d'expérimentations ». (Société Française de Psychologie)

 

Initialement la psychologie se définit comme la science de l’âme : du grec psukhê (qui signifie l’âme ou l’esprit) et logos (qui signifie langage, raison, science, discours ordonné).

 

La psychologie est la connaissance empirique ou expérimentale, ou encore intuitive des sentiments, des idées, des comportements d'une personne et des manières de penser, de sentir, d'agir qui caractérisent un individu ou un groupe. Il est commun de définir aussi la psychologie comme l'étude scientifique des comportements humains et de leurs déterminants psychiques.

L'histoire de la psychologie nous renvoie à l'Antiquité. Des premiers écrits évoquant une réflexion sur les phénomènes mentaux et le comportement ont été retrouvées, datant de l’Egypte ancienne. Le papyrus Ebers (1550 avant J.-C.) long d’une vingtaine de mètres est un traité de médecine. Il contient notamment une courte description clinique de la dépression, avec des recettes magiques ou religieuses pour la chasser, c’est-à-dire, un traitement.

          Papyrus Ebers (env. 1500 av J. C.)

Le mot psychologie serait apparu pour la première fois dans un manuscrit aujourd’hui introuvable, Psichiologia de ratione animae humanae De Marko Marulic (Marc Marule), savant humaniste croate (fin du XVe début XVIe).

L'une des œuvres d'Aristote (philosophe grec (384-322 avant JC)) s'intitule "Peri Psyches" (au sujet de la Psyché) et débute par une histoire de la pensée psychologique et des perspectives historiques sur la nature de l'esprit et du comportement. Aristote explique pourquoi le comportement humain est soumis aux règles et aux lois, tout comme le sont les mouvements des étoiles et des marées. Il approfondit ensuite son sujet, thème par thème : les sensations et la perception, la personnalité, la pensée, l'intelligence, les sentiments et les émotions, la mémoire. Dès lors que ces phénomènes obéissent à des lois, il est possible de les anticiper, d'en comprendre ou de tenter d'en comprendre le fonctionnement.

L’adjectif "psychologique" n'apparaît quant à lui qu'au 18 ème siècle. Il est introduit par le philosophe allemand Wolff (1679-1754) pour désigner la science de l'âme.

Mais jusque dans les années 1870, la psychologie était essentiellement considérée comme une branche de la philosophie. Elle pose les questions des relations du corps et de l’esprit, mais aussi celles de l’inné et de l’acquis.

C'est Wilhelm Wundt (1832-1920) qui est le fondateur du premier laboratoire « officiel » de psychologie expérimentale, à l'université de Leipzig en 1879. Il donne ainsi à la psychologie sa dimension scientifique pour la distinguer plus nettement de la philosophie. Il cherche ces lois qui régissent les comportements humains. Il a contribué de façon importante à établir la psychologie scientifique. Il a formé pratiquement tous les pionniers européens et américains de la psychologie expérimentale de la fin du 19ème siècle et du début du 20ème siècle. A la fin du 19ème siècle, la psychologie scientifique s’installe dans les universités (Leipzig, Berlin,Louvain, Paris, Londres, Oxford, Cambridge, Chicago, New York, Baltimore, Leningrad, Moscou…).

      Wilhelm Wundt

De nombreux laboratoires se créent dans les pays occidentaux. Des congrès nationaux et internationaux s’organisent. Des revues spécialisées apparaissent et sont publiées régulièrement.

Les différents courants de la psychologie au XIXe et XXe siècle

Introspectionnisme, son étendue et ses limites :

L’introspection est une méthode d’auto-observation qui a occupé une place prépondérante dans l’histoire de la psychologie, et qui continue, malgré de nombreuses critiques, à jouer un rôle important, notamment en psychologie clinique. Pour dire les choses simplement, c’est une conscience qui s’observe elle-même.

Le behaviorisme

Watson (1878-1958) qui est le fondateur du behaviorisme, refuse de définir la psychologie comme l'étude de l'esprit ou l'étude de l'expérience consciente. Il considère que l'introspection n'est pas scientifique.

Il affirme que si la psychologie veut être considérée comme une science objective au même titre que la physique ou la chimie, elle doit se limiter aux événements observables et mesurables, c'est-à-dire au comportement (visible ou explicite) (behavior). Pour Watson, il s'agit d'étudier l'homme avec les mêmes méthodes objectives que celles utilisées pour l'animal qui ne peut s'observer lui-même.

Limité à une simple approche mécanique et quantifiable des comportements comme réponses à des stimuli, le behaviorisme a dû sortir d’une impasse. Les néo-behavioristes l’ont fait, en s’interrogeant sur des facteurs internes au sujet, comme la motivation, l’envie, le besoin, l’appétence, etc. (la boîte noire), comme des facilitateurs ou des inhibiteurs. Certains psychologues en sont venus à avancer que les pensées sur l’environnement (les croyances) sont aussi importantes que l’environnement lui-même pour contrôler le comportement. Ainsi, la conviction que nous avons de posséder les capacités nécessaires pour réussir une tâche (notre sentiment d’efficacité personnelle) influe sur la manière dont nous réalisons cette tâche.

Watson
Watson

Avec la thérapie cognitive et comportementale, on ne nie pas les causes profondes (conflits intrapsychiques) possibles des troubles de la personnalité mais on préfère envisager ces troubles sous l’angle d’une mauvaise adaptation de l’individu à ses conditions de milieu. Il s’agit donc de faire acquérir au sujet des comportements lui permettant une meilleure adaptation. Les thérapies comportementales sont basées sur les principes de l’apprentissage et du conditionnement, du behaviorisme. Depuis leur apparition dans les années 1960, ces thérapies se sont diversifiées. On peut signaler par exemple l’orientation proposée par Bandura concernant la modification dite cognitive du comportement. Dans cette orientation, le traitement (la modification de comportement) porte principalement sur les représentations mentales que les individus se font d’eux-mêmes et de leurs comportements, ainsi que de la façon dont ils s’évaluent.

La psychologie de la Gestalt (ou Gestaltisme ou psychologie de la forme)

Le mot gestalt signifie "forme" ou "configuration". Les psychologues gestaltistes ont attiré l'attention sur le fait que la perception produisait d'emblée des formes, même avec des environnements ambigus. La forme est une structure unique, non analysable, qui s'impose à nous. Nous avons tendance à percevoir des bribes séparées d'information sous forme d'ensembles intégrés et ce, en incluant leur contexte d'apparition. C'est l'esprit humain qui structure et organise le monde extérieur. Les gestaltistes ne s'intéressent donc pas à la manière dont l'environnement influence l'humain (comme le font les behavioristes) mais à la manière dont l'humain organise l'environnement.

 

« La Gestalt(-thérapie) fait partie de la famille des thérapies psycho-corporelles mais utilise souvent le jeu, la mise en scène des difficultés. Cet aspect ludique permet de comprendre l’origine de nos difficultés et d’expérimenter des pistes de solutions nouvelles. Elle se pratique dans des contextes et avec des objectifs très divers : en psychothérapie individuelle, en couple, en famille, en groupe, en entreprise. » Psychologies

La psychanalyse

Cette théorie fut élaborée par Sigmund Freud au début du XXe siècle, et postule l’existence d’un inconscient psychologique (Ics) pouvant déterminer tout ou partie de notre personnalité et de notre comportement.

Elle a permis l’élaboration d’une thérapie des névroses, des troubles de l’équilibre psychique et de l’affectivité. Selon Freud l’explication de ce type de troubles serait la suivante : des souvenirs pénibles seraient chassés de la conscience et se manifesteraient de façon déguisée à celle-ci sous forme de symptômes d’allure obsessionnelle ou phobique et hystérique.

Mais la thérapie va rencontrer un obstacle. Consciemment le patient déclare vouloir guérir et pourtant tout se passe comme s’il se comportait en vue d’obtenir le résultat opposé.

Freud constate une résistance à la guérison pour empêcher le souvenir de réapparaître ; la force qui a provoqué l’oubli est toujours présente. La mission de l’analyste dans le cadre de la cure est de laisser parler le patient et de l’écouter, la libre parole entrecoupée de silences, d’hésitations (résistance), de lapsus, permet aux éléments inconscients sources de troubles d’apparaître progressivement à la conscience.

Avant de vouloir se débarrasser d’un symptôme, encore faut-il en avoir saisi sa fonction, ce qui en a fait peut-être une protection au moment de sa survenue, avant de devenir une gêne ou un trouble.

La psychanalyse a connu et connaît encore un histoire tumultueuse. En fait depuis sa création même. Scissions, ruptures, prises de pouvoir, doute et remise en cause de son efficacité thérapeutique, appropriation d’un label… Il n’en reste pas moins que l’apport et le modèle théorique de la psychanalyse de Freud et de ses continuateurs orthodoxes ou frondeurs en font aujourd’hui encore un pilier ou une clé de voûte de l’édifice de la psychologie clinique et de nombre de psychothérapies s’en inspirant.

Portrait de Freud

Nous entrons là pleinement dans la psychologie clinique, la psychologie du sujet

Il s'agit donc d'être auprès du sujet, à son chevet littéralement. Le psychologue clinicien aborde donc le sujet dans sa globalité et dans sa singularité. En effet, autant il est clair que les comportements humains trouvent en partie leurs déterminants dans le psychisme au sens large, et son rapport à l'environnement, et obéissent donc à des lois générales, autant ces mêmes lois ne suffisent pas pour comprendre tel ou tel comportement chez tel ou tel sujet, sans avoir une meilleure connaissance de ce sujet ici présent, de son histoire, de son environnement, etc. Cette approche clinique permet donc de mieux appréhender les troubles de ces comportements, les symptômes, les difficultés d'ajustements ; elle se trouve enrichie par toute la psychopathologie, c'est-à-dire, l'étude psychologique des troubles mentaux.

 

A côté de la cure type de psychanalyse, la thérapie d’inspiration psychanalytique a vu le jour. Le psychologue propose des séances sous forme d’entretiens au cours desquels la libre association, les souvenirs, les éprouvés et le décodage et la compréhension des ressorts inconscients des symptômes sont mis en avant.

L’approche systémique

Un système est un ensemble d’éléments en interaction les uns avec les autres. Les notions d'interrelation, d'ensemble, de complexité, d'organisation sont à la base du concept de système dans sa globalité. Un système est organisé de manière complexe donc, il est hiérarchisé et pris dans un mouvement d'équilibration plus ou moins fluide (homéostasie). Les différents éléments du système interagissent constamment. Qui dit système vivant dit également incertitude, un système ne se reproduit pas toujours, voire très rarement de manière identique. Il a des frontières plus ou moins perméables et est donc plus ou moins ouvert sur l'extérieur. Enfin, un système a une finalité, les éléments opérant ensemble dans un but commun. Un groupe humain (famille, classe, entreprise...) est donc bien évidemment un système. Il répond exactement à sa définition L’Être humain, pris dans sa stricte individualité, est lui-même un système régi par les mêmes lois. Nous sommes des ensembles organisés et régulés complexes d’éléments (psychiques/physiques, désirs, besoin, rôles, statuts, principes…) en interaction permanente orientés vers un but… le bonheur ? La vie ?

Chaque système est habité par 2 forces, une qui tient au maintien de l’équilibre tandis que l'autre pousse au changement.

L'homéostasie désigne la capacité qu'ont les systèmes à se stabiliser. C'est un concept emprunté à la biologie. JACKSON a été l'un des premiers à découvrir que les familles étaient soumises à des mécanismes d'homéostasie. L'homéostasie familiale résume la tendance du système familial à maintenir sa cohésion, sa stabilité et sa sécurité, à l'intérieur de son environnement physique et social. Mais l’homéostasie semble aussi pouvoir expliquer autrement la célèbre « résistance » au changement, la "résistance du patient". Tout changement est potentiellement une perte de repères, et peut donc être perturbant, voire angoissant, quand bien-même ce changement est « positif » ou semble être souhaité sincèrement par le patient. Peut-être peut-on expliquer ainsi les « échecs » de certains régimes, ou de tentatives pour arrêter de fumer. Dire et penser réellement que "fumer est mauvais pour la santé" ne suffit pas pour arrêter. La question de l'addiction montre bien la complexité du système bio-psycho-social que forme chaque personne.

Des systèmes rigides ou dans l’illusion d’une stabilité permanente traversent plus difficilement les changements imposés par l’extérieur (perte d’emploi, catastrophe, guerre...) ou venant de l’intérieur (puberté...). Ils luttent pour maintenir l’équilibre menacé, parfois au point de craquer, et c’est alors la crise. En un sens, la crise peut être salutaire et pousse le système à revoir son fonctionnement pour le changer. Mais il arrive qu’elle débouche sur une situation d’effondrement, de chute et de perte (d’identité, des idéaux, de l’estime de soi…). Des systèmes plus souples ou dans une constante nécessité d’adaptation s’accommodent mieux de ces changements, et ils parviennent à évoluer tout en gardant leur identité. L’approche systémique permet au thérapeute d’intégrer les connaissances de la psychologie (psychanalyse, behaviorisme…) dans un ensemble complexe et organisé, comme la personne humaine dans toute sa globalité.

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